Alors que son parti est crédité de 2% des voix au premier tour des élections départementales, le patron des sénateurs écologistes s’interroge sur la pertinence de se présenter indépendamment du Parti socialiste.
La relation tourmentée entre le Parti socialiste et Europe-Ecologie-Les Verts continue d’animer le match Duflot-Placé. Dernier épisode en date, les élections départementales. Les bureaux de vote n’ouvriront que dans 17 jours mais les socialistes reprochent déjà aux écologistes de se présenter indépendamment et de participer à l’exclusion de la gauche du second tour.
Un argument que semble partager Jean-Vincent Placé, le président du groupe EELV au Sénat. Sur Twitter il a partagé jeudi les résultats d’un sondage CSA pour BFM-TV qui évalue à 2% le score de son parti au soir du 22 mars. «Tout ça pour ça!», a-t-il commenté. Un tweet que le sénateur a ensuite supprimé en milieu d’après-midi après les demandes de ses camarades. «Ils m’ont fait comprendre que cela pouvait être démobilisateur, à deux semaines des départementales. J’ai donc supprimé mon tweet mais ça ne change pas mon mécontentement quant aux accords passés pour ces élections», a-t-il dit au Lab.
Mais avant de disparaître de la toile, le message n’avait pas échappé à Cécile Duflot, favorable à une ligne plus dure face au PS. L’ancienne ministre a indirectement répondu au sénateur, là encore via Twitter. «Grande pensée pour tous les candidats écolos en campagne qui savent qu’on fait de la politique par conviction, pas pour les sondages». […]
Le Figaro