Dans la nuit du dimanche 1er au lundi 2 mars, peu après 3 heures du matin, les policiers lensois sont de passage route de Béthune à Lens et sont requis par une femme d’origine tchèque, âgée de 35 ans qui explique tant bien que mal avoir été victime d’un violent vol. Et le malfaiteur se serait enfui avec son téléphone. Lors de la patrouille, elle reconnaît son agresseur rue Charles-Moisson.
Les policiers l’interpellent et le jeune homme a en fait sept téléphones sur lui… Une autre victime se présente auprès des policiers et explique qu’elle vient également de se faire dérober son téléphone.
Le jeune homme étant ivre, il est transporté au centre hospitalier, où il insulte copieusement le médecin qui l’examine, ainsi que les policiers. Il tente de s’en aller, se rebelle, ce qui pousse les policiers à faire usage de la force pour le maîtriser. Un policier se casse même le doigt en tentant de le calmer, ce qui lui vaudra quinze jours d’incapacité totale de travail (ITT). […] […] En attendant le procès, fixé au 25 mars, le procureur avait demandé le placement en détention provisoire, évoquant les quinze condamnations dont treize pour lesquelles il était absent et sa sortie de prison récente, fin août.
Me Lemonnier, expliquant que son client n’avait pas de souvenir des événements à cause du mélange d’alcool et de médicaments, a plaidé pour un placement sous contrôle judiciaire d’un jeune au « parcours judiciaire chaotique mais qui a aussi eu un parcours de vie compliqué ». Un message entendu par les juges qui ont placé K. D. sous contrôle judiciaire.