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A quelques encablures de la Grand’Rue, le parvis du lycée Georges Imbert se peuple progressivement d’adolescents rigolards en début d’après-midi. Quatre des cinq auteurs présumés de la profanation y sont scolarisés. Certains de leurs camarades ne connaissaient pas l’existence du cimetière juif avant les faits, d’autres ont « hâte de passer à autre chose », lassés d’en parler avec leurs professeurs « même s’ils font très bien leur boulot ». Tous évoquent un acte « irresponsable », qui n’aurait « jamais dû arriver ».

De quoi illustrer le message d’un prospectus édité par la Licra (Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme), posé sur une étagère de la gendarmerie locale installée tout près de l’établissement : « Le racisme n’est pas une opinion, c’est un délit. »

Le cimetière juif de la municipalité a déjà été profané une bonne dizaine de fois, notamment en 1988 et en 2001, mais le secteur n’est pas connu pour d’autres actes antireligieux : « Nous avons une délinquance normale, celle d’une ville de 3 000 habitants », confie l’un des 14 gendarmes de la brigade sarre-unionnaise. […]

 

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