RTL est le seul média à rapporter une histoire de viol dans l’arrestation de 16 personnes soupçonnées d’appartenir à “l’ultra-droite” picarde :
La majeure partie des personne arrêtées, pour tentative d’homicides ou encore viols, sont proches de l’ex-groupe ultra Troisième voie.
Un important dispositif de gendarmerie a été mis en place, lundi matin, à l’aube pour interpeller seize suspects dans les trois départements picards. Des interventions ont eu lieu notamment à Ham, Compiègne et Chauny.
Avec cette opération, les autorités ont opéré un gros coup de filet dans le milieu de l’ultra-droite picarde. Les suspects ont été placés en garde à vue. Leurs auditions peuvent durer jusqu’à 96 heures.
La descente menée au domicile d’un des suspects, dans un immeuble du centre-ville de Compiègne, rue de Pierrefonds, n’est pas passée inaperçue. Plusieurs fourgons de gendarmerie étaient stationnés à proximité, tôt le matin. « J’ai vu une dizaine d’hommes armés et munis de gilets pare-balles », relate un riverain, impressionné par le déploiement. Un homme de 40 ans a été interpellé et des affaires saisies dans son appartement. Les forces de l’ordre ont cherché à savoir si l’immeuble avait des caves.
L’enquête a commencé en mai 2014, menée sous commission rogatoire d’un juge d’instruction amiénois. Les militaires de la section de recherches d’Amiens auraient mené les investigations qui ont permis l’arrestation des suspects.
La justice les soupçonne d’avoir pris part à toute une série de faits. Le plus grave est une tentative d’homicide, sur laquelle aucun détail n’a été communiqué. Les services de gendarmerie refusent pour l’heure de fournir des informations.
Selon le procureur de la République d’Amiens, les jeunes gens, âgés de 20 à 40 ans, doivent également s’expliquer sur des faits de violences, de vols, d’association de malfaiteurs, de trafic de drogue, d’incendies volontaires, mais aussi de reconstitution de groupes de combat. Le parquet viserait avec ce dernier chef d’inculpation la résurgence du mouvement d’ultra-droite Troisième voie. […]
Cinq personnes ont été déférées dans l’après-midi. Pour deux d’entre eux le parquet a requis un mandat de dépôt. Pour les autres déferrements soit ils seront libérés, soit ils seront mis sous contrôle judiciaire.