Le Premier ministre français a saisi l’occasion de son passage au Centre européen de Solidarnosc pour reprendre ses attaques contre le FN.
Sans citer nommément le FN, il a affirmé que les valeurs de liberté portées par le syndicat de Lech Walesa étaient “aujourd’hui mises en cause. Par le terrorisme bien sûr qui s’attaque à la liberté, mais aussi par la montée du populisme et de l’extrême droite partout en Europe“.
Interrogé sur le fait que les ouvriers se tournent justement vers les extrêmes dans leur vote, le Premier ministre a estimé que “ceux qui pensent trouver leur salut dans le vote de l’extrême droite doivent savoir qu’elle ruinera les petits, les ouvriers, les salariés, les épargnants, les paysans”.
En fin d’après-midi, il a repris l’avion pour Varsovie où il doit rencontrer jeudi son homologue polonaise Ewa Kopacz et le président Bronislaw Komorowski. Il devrait à cette occasion évoquer avec eux l’attitude européenne vis-à-vis de la Russie, la Pologne défendant une ligne dure sur le conflit ukrainien.[…]
À Varsovie en fin de journée, le Premier ministre, qui a fait de la dénonciation de la résurgence de l’antisémitisme en France un de ses combats, devait visiter le nouveau musée Polin, premier grand musée consacré à l’histoire des juifs polonais, décimés pendant la Shoah. […]