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Les instituteurs ont remis un petit coupon concernant la possibilité de mise en place d’1h30 de cours de langue et culture dès la rentrée de septembre.
Mais voilà, ces cours ne sont ouverts que dans certaines langues et “à condition qu’au moins un des parents possède ou ait possédé la nationalité algérienne, croate, espagnole, italienne, marocaine, portugaise, serbe, tunisienne ou turque”.
Tollé chez certains parents qui évoquent une mesure “discriminatoire” pour les enfants dont les deux parents sont de nationalité française et qui ne peuvent bénéficier de ces cours. Certains autres parents évoquent une “initiative curieuse” qui s’apparente à “une démarche communautariste”.

 

En réalité ; les enseignements de langue et culture d’origine (ELCO) datent de 1977. Ils sont un reliquat des accords de coopération. L’enseignement de ces langues relève en effet d’accords bilatéraux signés entre les pays et l’Éducation nationale. Ainsi, si les cours ont lieu au sein de l’école, mais en dehors des heures de classe, les enseignants de langue sont quant à eux recrutés et rémunérés par les ambassades des pays concernés.

“C’est en revanche plus rare pour les cours d’arabe vu qu’ils concentrent 3 nationalités et affichent bien souvent complet”

C’est à cause de ce point que les cours sont ouverts aux seuls élèves ayant un parent de la nationalité du pays de la langue concernée. Toutefois, cette règle trouve quelques fois certaines dérogations, selon le niveau de remplissage du cours et la langue concernée. Ainsi le ministère de l’Éducation nationale précise que les cours d’italien ou de portugais sont parfois ouverts aux enfants qui ne remplissent pas toutes les conditions. “C’est en revanche plus rare pour les cours d’arabe vu qu’ils concentrent 3 nationalités et affichent bien souvent complet”, explique-t-on au ministère de l’Éducation nationale.

“Un lien avec le pays d’origine pour ceux qui auraient souhaité faire un éventuel retour au pays.”

En 1977, le dispositif se présentait en effet comme la possibilité pour les enfants de maintenir “un lien avec le pays d’origine pour ceux qui auraient souhaité faire un éventuel ‘retour au pays’ “, explique-t-on au ministère de l’Éducation nationale.

Lyon Capitale

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