L’ancien ministre, élu de la Région Languedoc-Roussillon, était l’invité vendredi du Réseau citoyen pour l’émancipation humaine.
Jean-Claude Gayssot fit voter la loi solidarité et renouvellement urbains (SRU), projet de loi fixant notamment l’objectif de 20 % de logements sociaux dans les villes qui en manquaient et a laissé son nom à une proposition de loi « tendant à réprimer tout propos raciste, antisémite ou xénophobe » qu’il a présentée en 1990 à l’Assemblée nationale, et qui a été adoptée : la « loi Gayssot ».
“Je vais vous dire : je hais le Front National. Il est porteur de tout ce qui conduit au rejet, à la haine, et finalement à la violence. C’est un parti qui veut faire se battre les pauvres entre eux : pauvres d’origine française et pauvres d’origine étrangère”.
Jean-Claude Gayssot n’a pas l’habitude de mâcher ses mots. L’ancien ministre des transports du gouvernement Jospin, élu de la Région Languedoc-Roussillon depuis 2004, l’a prouvé une fois de plus, vendredi soir, lors d’un débat organisé par le Réseau citoyen pour l’émancipation humaine, créé et animé à Carcassonne par son collègue de la Région Henry Garino et par Régis Trilles.
Un meeting qui n’avait pas de lien direct avec les élections départementales à venir, et où il n’a pas été question non plus des futures régionales. “E-man-ci-pa-tion hu-mai-ne”, a scandé à plusieurs reprises ce communiste dissident du PCF qui avoue : “J’aurais été régicide en 1789, bolchevique, léniniste, stalinien à Stalingrad. Mais aujourd’hui je suis Jaurèssiste, parce que je suis pour l’évolution révolutionnaire“, a également dit celui qui défend “les petits et grands pas accomplis” par le gouvernement auquel il a participé de 1997 à 2002. […]
Merci à jambon