Le député socialiste d’Indre-et-Loire Jean-Patrick Gille a publié un tweet daté de ce mardi, en milieu d’après-midi où fait un lien provocateur entre l’émotion suscitée par les attentats de janvier et les élections départementales :
«Le 11 janvier nous avons dit Non au Fondamentalisme religieux le 22 mars disons Non au Frontamentalisme politique» écrit-il, ciblant explicitement le Front National et le Front de Gauche.
« Je ne comprends pas qu’un député de la république nous compare ainsi aux fondamentalistes religieux et aux terroristes de janvier dernier», confie Fabien Coste, secrétaire départemental du PCF 37. « J’ai l’impression qu’il perd son sang froid par peur des résultats, notamment à Tours sud où l’on peut avoir un second tour UMP/EELV-FDG». Le député tente l’apaisement : « Je pense que le FDG est sincèrement contre le FN, et je ne dis pas que les communistes sont des djihadistes, mais il y a une forme de fondamentalisme dans ces deux fronts politiques».
« Je ne pensais pas que les gens allaient lire ça comme ça». La confession du député socialiste d’Indre-et-Loire Jean-Patrick Gille est à la hauteur de l’émoi provoqué par son tweet daté de ce mardi, en milieu d’après-midi. Il y fait un lien provocateur entre l’émotion suscitée par les attentats de janvier et les élections départementales : « Le 11 janvier nous avons dit Non au Fondamentalisme religieux le 22 mars disons Non au Frontamentalisme politique» écrit-il, ciblant explicitement le Front National et le Front de Gauche.
Pour Johann Elbory, candidat FDG sur le canton de Vouvray (Indre-et-Loire), le tweet du député PS sent la récupération. « Avec ce tweet choquant, la ligne rouge a été franchie», pense-t-il. « C’est révélateur de la situation du PS». Le député assume : « C’est une mise en abime qui permet au FDG d’apprécier l’effet que provoque ses exagérations».
Merci à Simon_McKay