3 ans après les tueries de Merah, 2 mois après les attentats de Charlie Hebdo et de l’hypercasher et au lendemain de la fusillade à Tunis, la charte de la fraternité est signée à Toulouse après de nombreuses réunions entre les différentes communautés. Un texte à la symbolique très forte.
Au lendemain des tueries perpétrées par Mohamed Merah, l’Etat demandait aux représentants des différents cultes de travailler à la rédaction d’un texte qui deviendra une charte de la fraternité., Trois ans plus tard après de nombreuses réunions, le texte est officiellement signé, ce jeudi à 18h30 à la préfecture àToulouse, en présence de Bernard Cazeneuve, ministre de l’Intérieur et de Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’Education nationale. Peu après aura lieu l’hommage aux victimes de Merah à la halle aux grains.
La Charte de la fraternité, dont le texte précis fait encore, au moment où nous écrivons, l’objet d’un embargo des pouvoirs publics, réaffirme l’attachement des différentes religions et communautés aux valeurs de la République et notamment à la laïcité. Il réfute la récupération de la religion pour justifier la violence et les crimes extrémistes.
Dénonçant toute forme de violence, la charte de la fraternité s’attache à lutter contre le racisme, l’intolérance, l’exclusion, la discrimination, quelle que soit les formes qu’ils prennent. Symbole de paix, la charte veut rapprocher les communautés et rappeler que toute vie est sacrée. […]
Elle veut montrer notamment que ces actes odieux ne diviseront pas les communautés et qu’aucun amalgame ne doit être fait entre la violence portée par Merah et les valeurs religieuses notamment du culte musulman. […]