Filmé en caméra cachée, ça ne semble pas fonctionner beaucoup…
La multinationale du latte a demandé à ses employés et clients de débattre des discriminations. Une initiative personnelle du PDG du groupe, accueillie pour le moins froidement.
A priori, la file d’attente d’un café n’est ni l’endroit ni le moment pour se lancer dans une grande discussion sur les conséquences de l’esclavage et le poids des discriminations en Amérique. Et a fortiori avec la personne en charge de préparer votre latte.
Howard Schultz, le PDG de Starbucks n’est pas de cet avis, et entend bien faire de ses 4 700 cafés aux Etats-Unis autant de lieux de débat. Depuis le début de la semaine, les employés du groupe sont censés écrire «RaceTogether» sur les gobelets des clients avec qui ils ont envie de se lancer dans un échange sur les tensions raciales.
Après avoir expérimenté ce concept pour le moins étrange dans plusieurs grandes villes, la chaîne a lancé sa campagne en grande pompe le 16 mars dernier en s’offrant une pleine de page de publicité dans USA Today et le New York Times, deux des plus gros tirages américains. Pour l’occasion, elle reprenait sans vergogne la phrase «We shall overcome» («nous l’emporterons»), titre d’un des hymnes de la lutte pour les droits civiques aux Etats-Unis.
(…) Libé