Le premier ministre, qui s’est exprimé environ dix minutes devant les députés PS, a dénoncé le vote en faveur du Front national.
Un vote «qui se banalise et se fidélise» et qu’il a qualifié de «bombe à retardement pour les élections à venir».
Le chef du gouvernement a ajouté: «Que l’on ne me dise pas que le combat contre le FN n’est pas prioritaire». Manuel Valls a encore déclaré:
«J’ai assumé d’être en première ligne» pour mener «la bataille des idées et des valeurs». «Faire campagne, ça marche», a-t-il lancé. Le premier ministre a appelé les députés à la mobilisation, soulignant que «rien n’est joué pour le second tour» et évoquant «la nécessité d’une mobilisation intensive» à gauche qui doit être «amplifiée» en vue du second tour. «Rassemblement, unité, mobilisation, y croire», tels sont les mots d’ordre de Manuel Valls, selon un participant.