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C’est la première fois de son histoire que le tribunal correctionnel de Tarbes ouvrait un procès pour apologie du terrorisme. Il est 6 h 20 du matin, ce 14 décembre 2014, et Ahmed vient de finir la tournée des bistrots.

Il est saoul au-delà du raisonnable et vocifère sur la place de Verdun à l’heure du laitier. Une patrouille de police passe et le repère sans mal.

Quatre policiers vont à la rencontre de l’énergumène. Dès qu’il les voit, l’alcool qu’il a dans le sang ne fait qu’un tour : «Z’êtes que des cons ! Vous êtes des chiens, embarquez-moi, je vais vous en mettre plein la gueule, moi !». Qu’en termes galants ces choses-là sont dites.

Quand les policiers veulent le maîtriser, c’est encore pire, Ahmed perd toute mesure et tout sens commun : «Vive le djihad ! Mohamed Merah est un grand homme ! Et toi, sale traître, dit-il à l’un des policiers, tu t’es mis de leur côté, chien ! Tu vas finir égorgé. Moi, j’ai le respect de mes frères qui se battent en Syrie ! Vive Allah ! Je vais vous faire voir pire que Merah. Fils de chiens, on va vous égorger.»

Pour s’expliquer, Ahmed n’est pas venu : il est donc jugé par défaut. Pour la partie civile : «Ce qui est très préoccupant, c’est qu’après dégrisement, ce monsieur n’est pas revenu sur ses propos».

[…] ce prévenu est jeune, 25 ans à peine, et a déjà quatre condamnations à son casier».

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