Après le résultat du premier tour, le CRIF appelle dans un communiqué à “VOTER massivement au deuxième tour des élections départementales. Chaque vote compte pour faire reculer le Front National”. Crif
En février 2012, le Crif publiait un texte exposant “ce qui sépare le FN et le Crif”
Le CRIF n’invite pas Marine Le Pen à son dîner annuel. Doit-il continuer à appliquer cette règle de conduite ou considérer que Marine Le Pen a normalisé sa formation politique et que dès lors, le dialogue avec elle devient possible ? Que Marine Le Pen ne soit pas antisémite me semble certain. Cependant le CRIF ne doit pas définir ses choix par rapport à cette seule question. Organisation française et citoyenne, il doit se prononcer sur l’ensemble du programme du parti.
« il n’y a pas de compromis possible sur des questions essentielles pour tous les juifs »
Selon Marine Le Pen , cette soirée [le dîner du Crif] serait une sorte de mise en demeure solennelle de nos gouvernants pour qu’ils se conforment à la politique étrangère que souhaite le CRIF. Le gouvernement s’y déplacerait « pour recevoir des leçons » dans ce domaine.
La volonté du parti d’inscrire dans notre Constitution que « La République ne reconnaît aucune communauté ». C’est un déni de réalité car dans la République une et indivisible, la communauté juive (entre autres) existe et veut continuer à exister. […]
Le dîner du CRIF n’est pas un événement communautariste : c’est une rencontre entre des Français se réclamant des diverses options du judaïsme et leurs représentants. En conséquence le CRIF doit déterminer si les options fondamentales du FN sont conciliables avec celles qu’il défend. Ma réponse est « non », sur deux points non négociables : la préférence nationale (qui serait opposable à tous les étrangers) et la suppression du droit du sol. J’ajoute à titre personnel, la volonté absurde, partagée par une certaine gauche, d’imposer l’assimilation et non l’intégration, donc le modèle du citoyen désincarné, d’une France éradicatrice des différences culturelles. Bref, le modèle égalitariste au lieu de l’égalité.