Sorti de prison voilà deux semaines après avoir été condamné pour se menaces de faire exploser le commissariat de Besançon (lire notre article du 27 février dernier), revoici ce Syrien de 37 ans devant le tribunal. Pour répondre de faits commis antérieurement et ciblés cette fois sur les personnels du centre médico-social de Saint-Ferjeux.
En octobre 2013 tout d’abord, il s’est présenté à l’accueil et, mécontent de ne pas obtenir de rendez-vous sur le champ, il a fait part de son énervement envers la préfecture où ses papiers n’avançaient pas assez vite à son goût avant de renverser tous les dossiers du bureau de la secrétaire et de saisir celle-ci par le bras pour la contraindre à se lever. Une collègue arrivera heureusement et ses cris « lâchez là immédiatement ! » auront l’heur de le calmer. La police alertée, il sera interpellé peu après.
Quelques mois passeront jusqu’au 19 juin où, croisant deux femmes travaillant au même centre-médico social – et s’occupant justement de son dossier – il leur crachera en plein visage avant de continuer tranquillement son chemin.
Parlant de « l’insulte suprême qu’est le crachat », Me Degenève, avocat des parties civiles, souligne le comportement « d’autant plus détestable et répréhensible du prévenu qu’il vise des personnes dont le métier est de se dévouer pour autrui. »
Rappelant les dernières frasques en date du prévenu (venu le 24 décembre dernier au commissariat en invoquant le nom de Daesh et en menaçant de mettre une bombe si les policiers ne lui trouvaient pas du travail), le procureur Grécourt reviendra sur l’état psychiatrique du prévenu…
Merci à Margo
