Dans un entretien publié ce samedi par Al Arabiya, Nicolas Anelka, l’ancien attaquant du PSG et de l’équipe de France, consultant du club du NA Hussein Dey, à Alger, évoque ses affinités avec l’Algérie, la discrimination mais aussi sa foi dans l’islam.
«J’ai une affinité avec l’Algérie, parce que j’ai grandi avec beaucoup d’amis algériens en banlieue parisienne, raconte celui qui a vécu son enfance à Trappes (Yvelines), dans un entretien publié ce samedi. Nous avons beaucoup de choses communes, notamment l’islam.»
«En fait, les gens me disaient que j’avais un caractère algérien, poursuit-il. J’ai été très touché parce que c’est un peuple très fier. Je suis fier mais pas arrogant. J’avais seize ans lorsque je me suis converti à l’islam. Au-delà de l’aspect fraternel, ma conversion n’a pas changé ma vie. Je vivais déjà avec les mêmes principes – être juste, avoir des valeurs… J’avais l’habitude de jeûner pendant le ramadan parce que j’admirais les musulmans autour de moi qui jeûnaient. Je me suis converti car j’avais la certitude que l’islam était pour moi. J’ai senti cette relation avec Dieu. J’ai eu la conviction dans mon cœur que c’était ma religion.»
L’ex-star des Gunners évoque d’ailleurs l’islamophobie qui, selon lui, sévit en France. «Les Français d’origine nord-africaine tentent de réussir, mais la société française les maintient en échec. Il y a beaucoup d’obstacles. Par exemple, si vous envoyez un CV avec le mauvais code postal et un nom à consonance musulmane, alors vous ne serez pas considéré et vous n’obtiendrez pas un emploi. C’est seulement en France que vous avez besoin de cacher votre nom et la photo dans l’espoir de trouver du travail. Ce niveau de discrimination est inacceptable.» […]