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Un des trois jeunes avait reçu, ce 16 mars 2011, quelques projectiles dans le dos, le cou, la face et les jambes. Le prévenu a été condamné à deux ans de prison ferme.

L’octogénaire, en proie aux tremblements de sa maladie de Parkinson, arrive à la barre de la présidente Claire Ougier. Il doit répondre de faits de violence aggravée. Il faut l’avouer, les faits sont durs à croire tant ce prévenu à du mal à rester debout. Il a été condamné à deux ans de prison. “Une peine sévère, insiste la présidente Claire Ougier car le tribunal est inquiet de ce qui peut encore arriver et que rien ne justifie de tirer sur quelqu’un avec une arme à feu.” Les victimes de l’octogénaire, trois jeunes, dont un est absent, ont, le 16 mars 2011, essuyé les tirs au fusil.

“Je venais de passer une nuit entière sans dormir, explique non sans mal le prévenu. L’eau montait dans ma propriété alors que la rivière était en crue. J’ai pensé que ces jeunes, qui étaient chez moi étaient en train de me voler. (Le mis en cause, qui vit dans une maison isolée a été victime de plusieurs cambriolages, NDLR). Alors j’ai pris le fusil, je l’ai chargé avec des cartouches en plastique et j’ai tiré, en l’air, puis à l’horizontale. Je suis un ancien travailleur social, je ne suis pas raciste, je ne les ai pas visés.”

Mais l’homme se dit daltonien. Et pensant prendre des cartouches avec des billes de caoutchouc, il s’est emparé de billes de plomb. Un des trois jeunes a reçu quelques projectiles dans le dos, le cou, la face et les jambes. Les deux autres en ont été quitte pour une belle frayeur. La victime la plus touchée assure : “Je ne vis plus depuis les faits. J’ai des plombs dans tout le corps. Je fais aussi des cauchemars.” Une autre qui l’accompagne est bien plus énervée. Il ne tient pas en place. “Il vous a raconté n’importe quoi. Il a voulu nous tuer. Nous, on est des gens honnêtes.”…

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Merci à justemoi

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