“Dans le chaos actuel du Moyen-Orient, l’Iran a déjà su se rendre incontournable. C’est déjà notre ami en Irak parce qu’il se bat à nos côtés contre le groupe État islamique. L’Iran soutient encore le régime de Bachar al-Assad et il pourrait très bien – si nous décidons de reparler au régime de Damas – servir d’intermédiaire. Et puis, l’Iran est influent auprès des milices Hezbollah au Liban, mais également actuellement dans la crise du Yémen“, explique le journaliste.
L’Occident a les yeux rivés sur Lausanne
“Et puis, ce serait une nouvelle donne économique si les sanctions qui pèsent sur l’Iran sont levées. C’est un marché de 80 millions d’habitants qui s’ouvre. C’est un pays jeune, éduqué, riche en pétrole – 4e réserve mondiale -, en gaz – 2e réserve au monde -. Toutes les entreprises occidentales (…) ont le pied sur l’accélérateur pour signer des contrats et les yeux tournés vers Lausanne”