La présidente du Front national est mentionnée à plusieurs reprises dans les textos d’un responsable du Kremlin révélés mardi. Rendus publics par un groupe de hackers russes, ces messages datés de mars 2014 évoquent des contacts entre les Russes et le Front national pour obtenir une prise de position officielle du parti d’extrême droite en faveur du rattachement de la Crimée à la Russie. Ils font aussi état de discussions financières.
Timur Prokopenko, chef-adjoint du département de politique intérieur au Kremlin.
Le 17 mars, Marine Le Pen prend effectivement position sur le sujet et son conseiller international se rend en Crimée en qualité d’« observateur ». Selon les documents hackés, les Russes ne cachent pas leur satisfaction et envisagent comment « d’une manière ou d’une autre remercier les Français ».
Dans les mois qui suivent, Jean-Marie Le Pen et Marine Le Pen obtiennent tous deux des prêts russes pour leur financement politique à hauteur de 11 millions d’euros.