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Le président du Tadjikistan (95% de musulmans), Emomali Rahmon, a lors de la Journée internationale de la femme, critiquét avec virulence le voile noir venu de « l’étranger » en l’assimilant aux « tenues des prostituées ».

Les forces de l’ordre, des inspecteurs des impôts et des agents de la sécurité nationale ont fait une descente fracassante au grand marché Sadberg en plein cœur de Douchanbé, la capitale du pays, pour pénaliser sévèrement tous les commerçants qui vendent hijabs et niqabs.

On est fondé à se demander quelle est l’attitude la plus incongrue, voire extravagante, pour ne pas dire surréaliste au Tadjikistan, le seul ancien Etat membre de la défunte Union soviétique qui a l’islam pour religion officielle. […]

Je refuse de payer cette amende injuste. Je n’ai reçu aucune explication officielle, quel crime ai-je donc commis“, s’est emporté l’un d’entre eux en brandissant, furieux, son amende prohibitive. “Quand je vends un voile, quelle que soit sa longueur d’étoffe, je ne vais pas me soucier de savoir l’usage que va en faire la cliente. Je ne lui dis pas d’acheter ce hijab et de devenir une prostituée !“, s’est exclamée, hors d’elle, Nasiba Nasiba Kholmurodova, une commerçante qui a pignon sur rue, tandis qu’un attroupement de commerçants et de clients en colère s’était formé autour d’elle, tous dénonçant les abus d’un régime autoritaire qui met tout en œuvre pour les dissuader de pratiquer leur religion. […]

oumma

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