Un sandwich à l’origine d’une double fracture à la mâchoire, c’est un comble. Dimanche dernier, vers 7 heures, place de Verdun, trois jeunes rugbymen attendent leur commande dans un restaurant kebab. Deux sandwiches sont posés sur le comptoir.
Deux individus s’approchent et l’un d’eux prend un sandwich. L’altercation démarre. L’avocate du principal prévenu plaide qu’il a entendu «Ne touche pas au sandwich, sale arabe» et encore «On va te saigner comme un porc».
Des insultes racistes qui n’ont pas été confirmées par le patron du kebab. Le second prévenu soutient qu’il a reçu des coups sur la tête dans le restaurant. «Rien ne résulte pourtant de coups reçus de votre part», indique la présidente Élisabeth Gadoullet. Bref, selon eux, ils ont d’abord été agressés et ont répondu. Ils sont d’ailleurs allés porter plainte au commissariat.
Au début, ils se réfugiaient derrière la légitime défense. Après avoir visionné les images de la vidéosurveillance – qui ne montrent pas tout – les prévenus ont reconnu les violences commises sur deux jeunes. «Je reconnais que mes coups ont été violents, trop violents à la fin. J’étais rouge de colère et alcoolisé», regrette le principal prévenu dont la réponse à la menace a été disproportionnée.
Cet ancien boxeur a notamment porté des coups de poing avec un ceinturon enroulé dans la main. Son compagnon a aussi donné des coups de poing et des coups de pied. …
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