C’est un riverain qui a donné l’alerte en apercevant, depuis son jardin, une colonne du fumée. Les sapeurs-pompiers de Leimbach et ceux de Thann sont intervenus pour refroidir l’encadrement extérieur du vitrail arrière droit de l’édifice. Ils ont constaté qu’un fumigène avait été volontairement lancé à cet endroit, ainsi que sur un pilier en bois à l’entrée de la chapelle, laissant des traces noircies de feu.
Le maire René Kippelen, les gendarmes de Thann et Monique Ehret, qui s’occupe de cette chapelle, se sont rendus sur place pour constater les faits. Fort heureusement, aucun dégât n’est à déplorer à l’intérieur de l’édifice. Les gendarmes ont ouvert une enquête.
Cette chapelle a déjà fait l’objet de dégradations à plusieurs reprises, comme en 2008, quand des voleurs de cuivre avaient dérobé les gouttières, les descentes et les planches de rives.
Pour l’histoire de ce lieu sacré, cette chapelle Notre Dame doit sa conservation à la ruse de Leimbachois qui, lors des troubles de la Révolution Française, lui attribuèrent un rôle d’abri pour le garde champêtre et la sauvèrent ainsi de la destruction.