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A première vue, ce serait vrai : chaque année, l’Etat verse près d’un milliard d’euros de subventions aux établissements situés en Zones d’éducation prioritaire (ZEP, rebaptisées REP), pour faciliter la scolarisation des élèves qui présentent le plus de difficultés. Or, comme le reconnaît l’ observatoire des ZEP (OZP), ces zones correspondent «plus ou moins aux quartiers où il y a peu ou pas de mixité sociale, et beaucoup d’immigrés et d’enfants d’immigrés». Et puis il faut bien financer le soutien spécifique accordé aux arrivants non francophones (rien qu’en 2010-2011, notre pays en a accueilli plus de 38.000, selon l’Insee). Mais les enfants de l’immigration ne pèsent pas lourd très longtemps sur notre système éducatif. Car nombre d’entre eux décrochent avant d’arriver au lycée . Toujours selon l’Insee, moins d’un descendant d’Algérien et d’immigré du Sahel sur dix est diplômé du supérieur, contre 23% pour les Français de souche. Or, faut-il le rappeler, ce sont les étudiants qui coûtent le plus cher à notre système (11.700 euros en moyenne par an, contre 8.400 pour un collégien, et 6.000 pour un écolier du primaire). «Au total, la présence des immigrés est neutre pour le poste éducation», assure Lionel Ragot, chercheur au Cepii.

Capital

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