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Certes, l’Insee a montré, dans une étude récente, qu’il existe une réelle discrimination à l’entrée en HLM pour les immigrés extracommunautaires. Après un an, et à situation égale, les européens ont en effet près de 50% de chance de voir leur demande de logement social satisfaite, contre 15% pour les autres. Mais la plupart finissent quand même par obtenir gain de cause, puisqu’un tiers des immigrés vit aujourd’hui dans un logement social. La proportion grimpe même à 46% pour ceux qui viennent du Maghreb et du reste de l’Afrique, soit trois fois plus que pour les natifs (14%). Notre politique de logement profite aussi aux descendants d’immigrés africains qui, contrairement aux autres fils de migrants, restent massivement logés en HLM (c’est le cas de 45% d’entre eux, contre 22% pour les Asiatiques, et 15% pour les Européens). Mais cette situation n’a rien d’étonnant. Les migrants extracommunautaires et les descendants d’immigrés sont beaucoup plus pauvres que les autres (respectivement 40% et 20% du total, contre 11% pour le reste de la population).

Capital

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