On voit mal comme il en serait autrement: non seulement la plupart des femmes immigrées en France sont mères (c’est le cas de 57% des Maghrébines et de 65% des Africaines hors Maghreb selon l’Insee, contre 47% des natives), mais elles ont plus d’enfants. Au total, plus de 8% des Maghrébines et des immigrées subsahéliennes en élèvent au moins quatre, contre moins de deux pour les autochtones. Encore ces chiffres sous-estiment-ils la réalité puisqu’ils ne prennent pas en compte les enfants de migrantes nés sur notre territoire, considérés comme Français. Cela dit, cette forte natalité (3,3 enfants par femme, contre 1,9 pour les natives) est une bonne nouvelle pour notre système de retraite, dont le déficit devrait atteindre 25 milliards d’euros en 2020.
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