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D’après Lionel Ragot et Xavier Chojnicki, auteurs d’une étude sur le coût de l’immigration, les étrangers de première génération recourent plus souvent que les natifs aux minima sociaux, notamment les africains, dans une proportion presque quatre fois plus élevée. Il faut dire que leur taux de chômage est deux fois plus important que celui du reste de la population (16% en 2010, contre 8%). Il grimpe même à 20% pour les extracommunautaires. En outre, moins d’une migrante sur deux est femme au foyer. «C’est une particularité française liée au regroupement familial», reconnaît Jean-Christophe Dumont. Du coup, la proportion d’immigrés actifs est de 64%, alors qu’elle atteint 72% en moyenne dans les pays de l’OCDE. Plus inquiétant : la situation de leurs descendants n’est pas toujours meilleure. Globalement moins diplômés que les enfants de Français, les fils d’extracommunautaires sont trois fois plus souvent au chômage que les natifs (24%, contre 8%). Et le pire est encore pour les jeunes, dont plus de quatre sur dix n’ont pas d’emploi (44%). Pas étonnant qu’ils soient nombreux à toucher le RSA.

Capital

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