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Article de Jean-Paul Gourévitch (extraits)

Le Centre d’information et d’études sur les migrations internationales (CIEMI) a donné pour titre à sa dernière session de formation : “Bénéfices et coûts de l’immigration : des calculs aussi impossibles qu’inutiles”, rayant ainsi d’un trait de plume 20 ans de recherches françaises et internationales sur cette question.

Le CIEMI mène une “mission de sensibilisation par l’étude, la documentation et l’information sur les migrations internationales comme facteur de transformation et de recomposition du paysage social, culturel et religieux des sociétés nationales”. Il est partenaire de l’Office français de l’immigration et de l’intégration (OFII).

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Le CIEMI bénéficie d’aides de l’Etat et des collectivités locales. Il aurait reçu, en 2013, 65.000 euros du ministère de l’Intérieur au titre du programme “Intégration et accès à la nationalité française”, ce qui traduit une politique de guichet largement pratiquée dans le cadre des subventions aux associations.

En 2013 toujours, la mairie de Paris lui a voté une subvention de 13.000 euros au titre de “l’intégration et des résidents non communautaires”.

Ces subventions ne sont probablement pas les seules. En 2014, Patrick Bloche, député socialiste, lui avait accordé 5.000 euros sur sa réserve parlementaire.

Pour le CIEMI, “les migrations sont un business qui, le plus souvent, n’est pas l’apanage des migrants eux-mêmes. Les principaux bénéficiaires du business migratoire n’apparaissent que très rarement sur le devant de la scène, car les gains générés (…) découlent de l’exploitation des inégalités sociales et juridiques entre les personnes.”

Les migrants sont donc présentés comme de simples victimes du patronat, des entreprises privées, des passeurs et des Etats qui les refoulent.

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Le CIEMI professe que son objectif est toujours “d’apporter une meilleure connaissance sur les phénomènes migratoires.” Le but poursuivi dans cette formation sur les coûts et les bénéfices se situe exactement à l’inverse. On n’informe pas, on évacue l’information. On ne fait pas de la formation mais du formatage.

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