La prévenue, expliquant ses actes par son alcoolisme et sa maladie mentale, “n’était pas elle-même au moment des faits“, selon son avocate.
Cinq ans de prison ferme ont été requis jeudi à l’encontre de Zakia Medkour, femme de 43 ans, jugée devant le tribunal correctionnel de Paris pour avoir exercé des violences pendant 15 mois sur son ex-compagnon Maxime Gaget, 37 ans.
Jugeant l’affaire “d’une extrême gravité”, la procureure, Aurélie Belliot, a réclamé le placement de la prévenue sous mandat de dépôt. Le jugement a été mis en délibéré au 28 mai.
“Les actes reprochés à Mme Medkour vont au-delà de la violence”, a estimé la représente du ministère publique, pour qui certains sévices subis par la victime – brûlures avec des cigarettes ou un couteau chauffé à blanc, ingestion de force d’éponges ou de produit lave-vitres – s’apparentent à des actes de torture qui aurait pu la conduire devant une cour d’assises.
“A ces violences physiques s’est ajoutée une violence psychologique, avec brimades, isolement, contrôle total de l’autre, destruction de l’estime de soi””, a ajouté la magistrate, en s’étonnant que la prévenue n’ait pas fait un seul jour de détention. […]
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