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Convoqué devant la justice pour avoir organisé des manifestations propalestiniennes non autorisées durant lesquelles des affrontements avec la police avaient eu lieu, le co-fondateur du Nouveau Parti anticapitaliste (NPA), Alain Pojolat, a été relaxé, vendredi 10 avril, en appel. Il avait déjà été relaxé en première instance, mais le parquet avait fait appel.
Le militant était accusé d’avoir maintenu deux rassemblements, le 19 et le 26 juillet à Paris, pour dénoncer l’offensive israélienne à Gaza, en juillet, faisant fi des consignes de l’exécutif qui avait décidé de les interdire : cinq jours avant, un autre avait dégénéré. Là encore, des incidents avaient éclaté.

M. Pojolat a été tenu pour responsable, ayant lui-même déclaré ces manifestations en préfecture au nom d’un collectif de partis et d’associations. Avisé de leur interdiction, il avait cependant estimé que «ce n’était pas à [lui] de [se] charger de faire respecter cette décision».
Le maintien des deux rassemblements avait donc été acté « collectivement », n’a-t-il eu de cesse de répéter. Alain Pojolat avait cependant décidé, à titre personnel, de ne pas se rendre aux deux rassemblements, pensant «qu’il pourrait y avoir des violences » à la suite des mesures de prohibition prises par le gouvernement».
Le Monde

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