La scène se passe au Xinjiang (Turkestan oriental), une région peuplée majoritairement de Ouïghours, cette minorité turcophone musulmane en proie à des persécutions depuis des années par l’Etat chinois. Elle est nous est relaté par le site d’information turc en anglais worldbulletin.net.
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Sur une place publique, le 9 février, des dizaines d’imams en camis (longue chemise portée par les fidèles musulmans, ndlr) sont alignés en rang et… dansent, «au nom de la civilisation». La mise en scène est soignée. Les slogans sont cruels. «Notre revenu provient du CKP (administration chinoise) pas d’Allah», «la paix du pays donne la paix à l’âme». Des femmes, enseignantes ouïghoures, sont sommé de déclarer aux enfants et aux jeunes de rester à l’écart de l’éducation religieuse et l’ensemble des responsables musulmans de leur apprendre «que la prière est nocive pour la santé». Ces événements sont loin d’être rare en Chine. Pékin a semble-t-il décidé d’intensifier les répressions religieuses exercées contre la minorité Ouïghoure.
(…) ZamanFrance