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« Paris Alger, une histoire passionnelle » sort en France le 15 avril prochain (lire les bonnes feuilles du livre). L’essai de Christophe Dubois et Marie-Christine Tabet, deux journalistes de TF1 et le JDD, explore les relations dangereuses entre la France et l’Algérie. Et notamment le concept de «FrançAlgérie», un terme à connotation péjorative créé pour dénoncer l’action néocoloniale prêtée à la France en Algérie. Voici plusieurs exemples pour comprendre cette relation.
François Hollande, avocat du FLN
Les liens sont anciens. Ancrés. Très politiques. Ils ont été noués en juillet 2006. François Hollande, alors premier secrétaire du Parti Socialiste (PS) en France, songe à se lancer dans la course présidentielle. Les relations entre le gouvernement français et l’Algérie sont glaciales, en grande partie à cause de Nicolas Sarkozy. Les socialistes, eux, misent notamment sur le vote musulman pour revenir au pouvoir. François Hollande saute dans un avion, direction Alger ! «Il est alors accueilli avec les fastes d’un chef d’Etat par le président Bouteflika, qui le reçoit pendant trois heures, écrivent Christophe Dubois et Marie-Christine Tabet. S’il est reçu avec autant d’honneurs, c’est aussi parce que le premier secrétaire du PS va devenir le meilleur avocat du FLN pour son adhésion à l’Internationale Socialiste».

A l’approche de la présidentielle de 2012, François Hollande réitère sa démarche. « Nous avions en tête que les Français d’origine algérienne manifestaient leur intérêt pour les élections », confie Kader Arif, conseiller du futur candidat.

Collaboration poussée entre les services de renseignement
Christophe Dubois et Marie-Christine Tabet l’affirment : « Le ministère de l’Intérieur français reste l’interlocuteur privilégié des Algériens. » Depuis des années, les services secrets des deux pays se parlent et échangent des informations. « Lorsque rien ne va entre les pays, la coopération sécuritaire est la seule qui continue à fonctionner » insistent les auteurs. Bernard Squarcini, ancien directeur du renseignement intérieur en France, raconte ainsi comment ses services ont « surveillé, détecté, puis arrêté » des islamistes désignés par l’Algérie. L’homme est traité avec beaucoup d’égards quand il traverse la Méditerranée. Lors de l’un de ses séjours à Constantine, le wali prend soin de l’emmener voir l’endroit où Bernard Squarcini habitait, enfant, avec ses parents. […] tsa-algerie

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