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INTERVIEW – La députée FN du Vaucluse confirme sa candidature en Paca mais refuse de faire un ticket avec le fidèle de son grand-père.


Jean-Marie Le Pen a encore surpris lundi quand il s’est prononcé en faveur de Bruno Gollnisch à la présidence de la région…
Marion Maréchal-Le Pen. Cela est d’autant plus ambigu, qu’il ne me l’avait pas présenté comme tel durant notre conversation. Mais tant mieux car je lui aurais dit, dès le départ, qu’il n’en était absolument pas question. Si je ne suis pas complètement fermée à l’idée d’un ticket – et il appartiendra à Marine Le Pen de trancher et si elle me le demande je le ferai -, en revanche, je n’accepterai pas d’en faire un avec Bruno Gollnisch.
Pourquoi?
Il n’y a aucune attaque personnelle car Bruno Gollnisch est un homme intelligent et d’expérience. Mais ce n’est pas envisageable parce que cela ne me correspond pas, ce serait brouiller les pistes et ce serait incompréhensible politiquement. Qu’on le veuille ou non, en termes d’image, il incarne le Front d’une certaine époque, qui me semble un peu révolue. Du fait de mon jeune âge, j’espère incarner la génération qui vient et le renouveau. Je ne me reconnais pas dans sa ligne, même si je sais que l’on nous met souvent dans le même lot mais c’est un raccourci grossier et faux. Moi, je suis clairement dans le Front national de Marine Le Pen.
(…)
Le Figaro


Le suspense aura été de courte durée. Quelques heures seulement après que son grand-père a renoncé à revendiquer la tête de liste pour le Front national aux élections régionales de décembre en Provence-Alpes-Côte d’Azur, la députée du Vaucluse Marion Maréchal-Le Pen doit officialiser, lundi soir, sa propre candidature dans la région. Ce sera chose faite dans le cadre d’un sujet diffusé au cours du journal de 20 heures de TF1.
(…) Le Monde


L’annonce par Jean-Marie Le Pen du retrait de sa candidature aux régionales de décembre en Provence-Alpes-Côte d’Azur (PACA), dernier épisode d’un conflit ouvert avec sa fille Marine, suscite des vocations. Le premier à faire valoir sa candidature à l’investiture Front national (FN) est l’eurodéputé Bruno Gollnich, qui l’annonce dans un communiqué lundi 13 avril.
« Je prends acte du retrait annoncé par Jean-Marie Le Pen de sa candidature à la présidence de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur (PACA). Dans ces conditions, j’envisage de présenter ma candidature à cette fonction, et donc à l’investiture de la présidente et du bureau politique du Front national réuni ce 17 avril. » (…)
Le Monde


Le cofondateur du Front national voit une possible “candidate très performante”, sa petite-fille et députée du Vaucluse, Marion Maréchal-Le Pen.
Jean-Marie Le Pen a annoncé lundi matin qu’il renonçait à se présenter aux régionales dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur (Paca) et s’est prononcé en faveur de sa petite-fille Marion Maréchal-Le Pen pour conduire la liste.
Au Figaro Magazine qui lui a demandé s’il postulerait, le cofondateur du FN que sa fille Marine Le Pen avait menacé de priver de l’investiture du Front, a répondu : “Non, bien que je pense que j’étais le meilleur candidat pour le Front national.” Il voit une possible “candidate très performante”, la députée du Vaucluse, Marion Maréchal-Le Pen.
Le Point

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