Manuel Valls a révélé ce chiffre lundi : sept Français ou résidents français sont morts en Irak et en Syrie en commettant des attentats suicides. Parmi ces individus, le plus jeune « n’avait pas 20 ans ». Le premier ministre n’a toutefois pas précisé la période sur laquelle s’étalent ces attentats.
« Un phénomène nouveau doit retenir particulièrement notre attention pour son risque de réplique en France, et je donne ces éléments sans doute pour la première fois : les services de renseignement ont établi que sept de ces individus -je parle de Français ou de résidents en France- sont morts en action-suicide en Syrie ou en Irak », a déclaré Manuel Valls devant les députés.
Par ailleurs, le nombre de Français ou résidents français recensés pour leur engagement dans les filières terroristes en Irak et en Syrie s’élève désormais à 1.550, selon les derniers chiffres donnés par Manuel Valls dans l’Hémicyle. « La présence de 800 d’entre eux a été attestée sur zone. 434 y sont actuellement et 96 y ont été tués », a détaillé le chef du gouvernement.
Parmi les sept auteurs français ou résidents français d’attentat, « le plus jeune n’avait pas 20 ans » et « parmi eux, six étaient des nouveaux convertis », a déclaré le premier ministre. « S’agit-il d’une volonté délibérée de Daech de sacrifier en priorité ces profils ? S’agit-il, pour les candidats au suicide, de faire preuve de zèle idéologique pour attester de leur conversion ?» s’est-il interrogé.
(…) Le Figaro