“Marseille, c’est fini, confie Vittorino Hilton aux journalistes depuis son banc. Quand vous voyez votre femme et vos enfants traumatisés… Je ne veux plus entendre parler de cette ville”
Menacé d’un mandat d’amener, il a fini par s’exécuter. “J’ai eu beaucoup, beaucoup de mal à vous retrouver M. Hilton. Hein ?”, réprimande la greffière avant l’ouverture des débats. Assis, seul, dans la salle d’audience, derrière la presse, l’ancien joueur de l’OM répond par un sourire timide. Le Brésilien n’avait pas vraiment envie de croiser le regard de ceux qui, le 12 juillet 2011, avaient transformé sa splendide villa marseillaise en terrifiant champ de bataille, devant sa femme et ses jeunes enfants. Ce soir-là, un commando, armé et masqué, avait fait irruption dans le salon après avoir explosé une vitre à coups de pied. But de l’attaque : rafler le maximum d’argent.
Merci à Julien271
