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Le débat fait rage sur l’intégration des étrangers et de leurs descendants. Des faits et des chiffres pour évaluer sereinement leur rôle.

Des quartiers entiers de Paris livrés à la charia, des «no-go zones», où les chrétiennes elles-mêmes n’osent pas sortir sans voile, des imams fanatisés qui terrorisent la population à la barbe des politiques et des policiers… La description apocalyptique de notre pays que la chaîne newyorkaise Fox News a diffusée en janvier dernier a fait sourire tout le monde de ce côté-ci de l’Atlantique. Quels pitres, quand même, ces Américains ! Pour avoir une vision aussi folle de la réalité, il faut vraiment qu’ils ne comprennent rien à l’immigration, rien à l’islam et rien aux subtilités de notre République. Mais, entre nous, pouvait-on attendre autre chose des Yankees ? (…)
La «diversité» au sein du personnel accroît la rentabilité des entreprises
Et beaucoup d’autres auraient les pires difficultés à demeurer compétitives. Celles qui ne pourraient pas compter sur le personnel étranger pour accomplir des tâches ingrates à bas coût, bien sûr. Dans certains secteurs, comme le bâtiment et le nettoyage, elles sont des milliers à profiter de l’aubaine. (…)
Deuxième constat, qui, cette fois, ne ravira pas le camp des Bisounours : oui, les immigrés de première et de deuxième génération consomment plus d’aides sociales que les autres. Et même beaucoup plus. Selon les estimations de Lionel Ragot et Xavier Chojnicki, les résidents originaires du Maghreb et d’Afrique noire étaient 1,6 à 1.7 fois plus nombreux que le reste de la population à percevoir des allocations chômage, et 3.8 fois plus nombreux à bénéficier des minima sociaux. (…)

Entre les 5 milliards d’euros investis chaque année dans la rénovation des cités HLM (un tiers de leurs habitants sont immigrés ou issus de l’immigration), le milliard dépensé pour les zones d’éducation prioritaire, les 800 millions consacrés à la couverture médicale des clandestins, les innombrables subventions offertes aux associations des «quartiers», sans parler des stages et autres contrats de qualif financés à jet continu par le ministère du travail, on peut dire que la République a mis le paquet pour aider les immigrés à s’intégrer.

Le taux de chômage des enfants d’immigrés africains dépasse 24%
Troisième constat : oui, en dépit de tout cela, le processus d’intégration par l’économie fonctionne beaucoup moins bien avec les familles arabo-musulmanes et subsahéliennes qu’avec les vagues d’immigration précédentes. (…)
Mais – l’éclatante réussite des Asiatiques, dans un contexte socio-économique similaire, le prouve mieux que tous les discours – l’échec d’une partie des deuxièmes générations maghrébine et subsahélienne tient sans doute aussi aux immigrés eux-mêmes et à leurs familles. A leur façon d’aborder l’éducation. D’appréhender l’école. A leur refus, parfois, d’accepter les règles de notre société et d’en intégrer les codes. (…)
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