Jeudi dernier, Jean-Michel Revol, maire de Saint-Marcellin, signait le permis de construire d’une mosquée.
Lundi matin, il avait une lettre anonyme dans sa boîte aux lettres. Un courrier le menaçant très clairement de mort s’il ne revenait pas sur sa décision.
Le maire a porté plainte hier, auprès du procureur, contre une personne inconnue, avec constitution de partie civile. « Cette édification d’un lieu de culte fait débat et polémique dans la ville certes, informe Jean-Michel Revol. Mais ce courrier dépasse largement les limites d’une polémique. Ce sont des sujets sur lesquels certains perdent la raison, on peut donc s’attendre à tout.»
Le Dauphine