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Depuis plus d’une dizaine d’années, la Mairie de Paris s’est fait une spécialité : réviser les noms de rue, plaques et autres noms d’établissement selon les critères de la bien-pensance et du politiquement correct. Dernière victime en date : le compositeur Henri Dutilleux.

La bêtise, le dogmatisme et surtout l’ignorance de nos édiles parisiens n’ont pas de limite. Deux de ses élus socialistes, Monsieur Christophe Girard, maire du IVe arrondissement, et Madame Karen Taïeb, conseillère de Paris, se sont récemment couverts de honte avec l’affaire de la plaque commémorative du compositeur Henri Dutilleux. Ce triste épisode est révélateur de la guerre des mémoires et du révisionnisme qui ronge la société française.

Depuis plus d’une dizaine d’années, la Mairie de Paris s’est fait une spécialité : réviser les noms de rue, plaques et autres noms d’établissement selon les critères de la bien-pensance et du politiquement correct. Cette « chasse aux sorcières » traduit les obsessions, les phobies dont souffre la société et explique la grave crise d’identité que nous traversons actuellement. [..]

Ce nouveau révisionnisme s’inscrit dans la lignée du rapport du conseiller d’Etat, Thierry Tuot, commandé par le gouvernement Ayrault qui demandait que l’on débaptise les rues et les places de nos villages pour les renommer « en écho avec l’histoire des migrations ».

Triste équipe que celle de Madame Hidalgo et de ces personnes sensées représenter la «culture» à Paris, mais qui, au fond, la méprisent. On savait déjà qu’elle n’aimait pas la musique classique avec la remise en cause récemment d’une partie du financement des conservatoires de musique jugés trop élitistes. Christophe Girard, tout puissant adjoint de Bertrand Delanoë de 2001 à 2012, conseiller régional d’Île-de-France depuis 2010, a passé dix ans aux affaires culturelles tout en cumulant, parallèlement à ses fonctions municipales, celle de directeur de la stratégie mode du groupe LVMH. Dix années qui sonnent creux. « Autant nommer Rika Zaraï ministre de la Santé », avait ricané son protecteur, Pierre Bergé. Dix années où l’on préfère subventionner l’opération Paris-Plage – 600 000 euros de crédits culture engloutis – les Nuits Blanches ou la Techno parade… plutôt que la culture dite « classique ». Mais voilà pas grand monde n’ose contester, l’important n’est-il pas que les électeurs bobos soient satisfaits. […]

On connaissait déjà les rues parisiennes rebaptisées au nom de personnages issus des minorités, sans même consulter ni commerçants ni habitants. En décembre 2001, Bertrand Delanoë avait débaptisé en présence de Christiane Taubira, la rue Richepance devenue rue du Chevalier-de-Saint-Georges, musicien noir du XVIII siècle. […]

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