Selon des informations recueillies récemment par La Provence, le nombre de prostituées présentes dans les rues de Marseille avoisinerait actuellement les 400. Évidemment, échappent à cette triste comptabilité les femmes, voire très jeunes femmes, qui travaillent ou sont forcées à travailler dans des chambres d’hôtels ou logements privés, prenant leur rendez-vous via internet.
C’est “une de ces affaires à la Zola” qu’a eues à démêler la brigade de répression du proxénétisme de la police judiciaire. Elle a été alertée par divers renseignements évoquant le va-et-vient suspect qui se déroulait ces derniers jours dans les couloirs d’un hôtel du 5e arrondissement. En effet, selon une source judiciaire, le jeune homme de 20 ans quittait sa chambre d’hôtel le matin et plusieurs individus se présentaient à tour de rôle au fil de la journée dans celle-ci. (…)
L’adolescente – qui a fugué de son domicile familial dans le département du Nord – aurait assuré avoir agi de son plein gré. Et même accepté de vendre ses faveurs sexuelles depuis l’âge de 11 ans. (…)
Il semblerait pourtant que les contacts avec des clients, “harponnés” sur des sites internet, notamment sur Vivastreet, aient été nombreux et rémunérateurs. Lors de son interpellation, 4 000 € environ ont été découverts sur le proxénète présumé, alors que le couple ne séjournait à Marseille que depuis quelques jours. (…)
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