Face à un État qu’il juge inefficace, Alexandre Jardin lance une initiative populaire pour « une révolution solidaire » : il appelle la société civile à refuser les discours extrémistes et à montrer tout le génie dont elle est capable. Il a fondé le “mouvement citoyen” Bleu Blanc Zèbre (BBZ).
La France regorge de solutions adaptées à l’ensemble de nos problèmes. [….] Des gens organisent des dons de sang dans certains quartiers pour lutter contre les communautarismes arguant qu’il vaut mieux verser son sang dans des poches que dans la rue. Et ça marche !
Pourquoi estimez-vous que notre époque est nulle ?
Ce qui se passe au sommet de notre État est indigne du génie de notre pays. Le pays est en train d’inventer toutes les solutions dont il a besoin, grâce à ses maires, ses associations, ses entrepreneurs. 8 % des Français font confiance aux partis politiques pour régler leurs problèmes. […]
Concrètement comment fait-on ?
On dépose une fiche sur le site bleublanczèbre.fr. Si le comité de sélection considère qu’il y a un potentiel pour l’ensemble du pays, l’action rejoindra l’un des « bouquets » de solution. […]
Vous parlez et soutenez les démarches positives des Français. Jamais du négatif : des haines, des ressentiments, du racisme, du repli communautaire. Pourquoi ?
Car je pense que le pays est en train d’hésiter entre le positif et le négatif. Il suffit d’une masse critique de gens ultra-enthousiastes et courageux pour faire que l’histoire bascule dans le bon sens.
Le FN est arrivé en tête des élections européennes. Comment avez-vous réagi ?
Ce jour-là j’ai su qu’il fallait rassembler les « faizeux ». Car la France, ce n’est pas le tri des personnes et les palissades à nos frontières mais l’universalisme, le courage, l’audace. On n’a rien à voir avec un peuple de peur. Mais si on nie le problème, les classes populaires, les gens deviendront fous. Les élections européennes n’ont rien changé : les partis sont restés sur les vieux logiciels. […]
Qu’est-ce qui vous meut pour agir ?
Mon amour pour la France et le fait que je suis le petit-fils du bras doit de Pierre Laval [Jean Jardin]. Je ne peux pas ne pas agir et attendre qu’une catastrophe arrive. […]
Merci à Mielrubis