Fdesouche

Personnalité forte au parcours atypique, le nouveau chef de la police arrive avec sa méthode rodée dans l’armée. Soucieux de l’humain, il compte « redonner la fierté » aux policiers.

[…] L’humain c’est d’abord le terrain, selon lui. « Ce que j’ai voulu, et réussi, à Cergy, c’est de redonner aux policiers la fierté d’être policier, la fierté de l’uniforme, la pêche, la certitude de faire ce qu’il faut, le concept d’être les guerriers qui préservent le monde du chaos. Car si on s’arrête de bosser, je vous laisse 48 heures pour que tout se mette à brûler. Et ça, c’est ce que je fais depuis le début et ça fonctionne ».
Plus qu’une méthode, un concept hérité d’une longue carrière dans l’armée où il a terminé au grade de lieutenant-colonel. Il s’est notamment illustré en Bosnie ou sur des opérations africaines. Diriger des troupes, il connaît et l’a adapté dans le civil après s’être reconverti dans la police. « Un coup monumental », en sourit-il maintenant. « Ça n’arrive jamais ». Au cours de sa première vie professionnelle, il avait pu côtoyer des policiers « et je me suis aperçu qu’il y avait des convergences de conversation et de perceptions avec les militaires ».
En 2009, après une formation et un « petit stage à Pau », il se retrouve propulsé à la tête de la circonscription de Plaisir, dans les Yvelines. Il ne sait pas trop comment fonctionne un commissariat mais il sait une chose : comment gérer les hommes. « Et là, ça se passe extrêmement bien », se souvient-il. Il en a tiré une conclusion : « quelle que soit l’entité, un supermarché, la police ou une compagnie de combat, le rôle d’un chef c’est d’organiser et distribuer de l’efficacité. Un chef, il absorbe le stress et délivre l’efficacité. Quand vous savez faire ça au niveau militaire, vous savez le faire partout ». […] Source

Fdesouche sur les réseaux sociaux