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Mise à jour du 24 avril 2015

Un homme considéré comme instable psychologiquement avait tenté de tuer un policier en criant Allahou Akbar (Dieu est Grand en arabe, NDLR). L’agression était survenue quelques jours avant les attentats de Paris en janvier dernier. L’agresseur messin était devant le tribunal mercredi.
Le tribunal correctionnel de Metz (Moselle) a condamné 9 mois d’emprisonnement dont 6 mois avec sursis et mise à l’épreuve avec un mandat de dépôt. L’homme ne devrait donc purger que trois mois de prison ferme pour avoir tenté de tuer un policier alors qu’il était placé en garde-à-vue […] Si l’homme a crié ‘Allahou Akbar’ lors de l’agression, il n’y aurait aucune motivation «terroriste» lors de l’agression du policier. L’agression intervenait après l’attaque du commissariat de Joué-Lès-Tours, où un homme s’en était également pris aux forces de l’ordre. D’après une expertise psychiatrique, le messin de 24 ans est tout «simplement fou».
Lors du procès, le prévenu a tenu des propos incohérents pour justifier son geste. L’expertise psychiatrique a confirmé «l’altération de son discernement», un diagnostic confirmé depuis son adolescence. Blessé, le policier avait écopé d’une Interruption Totale de Travail (ITT) de cinq jours.
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Article du 3 janvier 2015

Jusque-là, il s’était montré calme et conciliant. Jusque-là, il n’y avait pas de problème avec ce jeune homme de 23 ans, placé en garde à vue dans les locaux de l’hôtel de police de Metz depuis hier matin, pour une simple histoire de vol à la tire commis dans le quartier de la gare.

Le policier chargé des geôles n’avait aucune raison de se méfier particulièrement. Lorsque le gardé à vue lui a demandé à se désaltérer, en début d’après-midi, l’agent a ouvert la porte pour lui donner un verre d’eau. « Et il lui a sauté dessus », explique le commissaire Dominique Rodriguez, directeur départemental adjoint de la Sécurité publique de Moselle. En criant « Allahu Akbar » d’après une note transmise, hier soir, à la direction centrale de la police nationale.

Des antécédents psychiatriques

Le fonctionnaire a été surpris, l’homme a profité de la situation pour prendre le dessus. « L’agent s’est retrouvé sur le dos. Et l’individu s’est mis à l’étrangler à mains nues », décrit le commissaire. Dans la salle des geôles, un système de sécurité permet de sonner l’alerte en cas de problème. Mais le policier n’est pas parvenu à appuyer sur le bouton d’alarme. « Il y a aussi des images de vidéosurveillance transmises à deux endroits différents. C’est comme ça qu’un collègue a envoyé une équipe pour secourir la victime. » Il a fallu cinq hommes de la Section d’intervention pour maîtriser le forcené d’origine turque. (…)

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