Des échauffourées «assez violentes» ont eu lieu samedi soir lors d’une rave-party dans le Gard entre forces de l’ordre et participants à cette fête non autorisée, a-t-on appris de source judiciaire.
Cette même source a fait état «selon les tout premiers éléments de l’enquête» de blessés parmi les forces de l’ordre suite «à de nombreux jets de projectiles» lors de cette intervention dans la commune de Laudun-l’Ardoise, essentiellement des gendarmes. Les secours du Gard, interrogés par l’AFP, signalent une seule hospitalisation, celle d’un gendarme légèrement blessé.
Du côté des participants, il y aurait «au moins 4 à 5 blessés légers», selon Samuel Raymond, chargé de mission à l’association de médiation auprès des organisateurs de soirée Freeform, qui défend la culture «free party», dénonçant une intervention «assez brutale» des gendarmes.
Les heurts se sont produits lorsque ceux-ci ont demandé l’évacuation du site où se déroulait — depuis vendredi soir — la rave-party, une usine désaffectée d’Arcelor, «en raison de craintes d’effondrement», selon la source judiciaire.
La fête, qui rassemblait «entre 2.000 et 3.000 personnes» selon Freeform, est depuis interrompue.
«Il y a une disproportion entre la méthode utilisée et les troubles largement mineurs à l’ordre public», a regretté M. Raymond, observant qu’en général «dans ce type de situation, les forces de l’ordre interviennent à la fin auprès des organisateurs».
Libération