25/04/2015
24/04/2015
Le réseau islamiste visé vendredi par une opération de la police italienne préparait peut-être un attentat contre le Vatican, a déclaré le procureur de Cagliari.
D’autres conversations interceptées laissent à penser que le Vatican était peut-être ciblé par le groupe. Tous les suspects, dont un imam arrêté à Bergame, dans le nord de l’Italie, qui était semble-t-il le chef spirituel du groupe, sont de nationalité pakistanaise et afghane.
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La police italienne a annoncé vendredi avoir démantelé un réseau islamiste basé en Sardaigne et ordonné l’arrestation de 18 personnes, dont deux anciens gardes du corps de Ben Laden, accusées notamment d’avoir participé à des activités terroristes au Pakistan.
Ces 18 personnes, dont sept ont été arrêtées à Gallura, en Sardaigne, sont accusées d’appartenance à une organisation dédiée aux activités criminelles transnationales s’inspirant d’Al-Qaïda et à d’autres organisations radicales prônant la lutte armée contre l’Occident et l’insurection contre l’actuel gouvernement du Pakistan, selon le mandat d’arrêt lancées contre elles.
Parmi eux, se trouvaient deux anciens gardes du corps de l’ex-chef et fondateur d’Al-Qaïda tué en 2011 au Pakistan, Oussama Ben Laden.
Ces islamistes sont aussi accusés d’être impliqués dans un trafic d’immigrants clandestins, et auraient fait passer illégalement, dans certains cas, des Afghans et des Pakistanais de l’Italie vers des pays d’Europe du Nord.
Certains d’entre eux seraient responsables ou auraient participé à des actes terroristes au Pakistan, dont l’attentat sur le marché Meena Bazar de Peshawar en octobre 2009 qui avait fait plus de 100 morts.
L’organisation aurait eu en Italie comme chef principal un imam, du mouvement Tabligh Eddawa, installé en Lombardie (nord), qui se servait de son autorité religieuse et de son prestige pour récolter des fonds.
Ce réseau, selon les enquêteurs, disposait d’armes en abondance et de nombreux affiliés prêts à mener des actes terroristes au Pakistan et en Afghanistan, avant de se replier ensuite en Italie.
Les membres du réseau avaient pu s’implanter en Italie grâce à des entrepreneurs complices qui leur fournissaient des contrats de travail, ou en présentant des demandes d’asile grâce à de faux certificats assurant qu’ils avaient été persécutés.
L’opération de police se poursuivait vendredi dans différentes régions italiennes. […]
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