Le septuagénaire billysien n’en revient toujours pas. Après de nombreux vols perpétrés à son domicile et dans son fourgon-atelier, les cambrioleurs pris en flagrant délit dans son bureau, c’était la goutte d’eau… Les hématomes sur son corps sont encore là pour prouver qu’il s’est fait agresser. Mais il a bien failli tomber à la renverse en apprenant que son « adversaire », comme il l’appelle, avait tenté le coup de l’agresseur agressé en déposant plainte contre lui alors qu’il comparaissait au tribunal pour cette tentative de vol avec violences…
« C’était jeudi dernier, vers 19 heures, je lisais et j’ai entendu du bruit en bas. J’ai d’abord pensé que c’étaient mes chats, raconte-t-il. En descendant, je suis tombé nez à nez avec deux voleurs qui rassemblaient des objets à emporter dans mon bureau. »
Les cambrioleurs pris la main dans le sac tentent immédiatement de s’enfuir, l’homme essaie de les arrêter, mais il prend une volée de coups, hurle « Au secours ! À l’aide ! »… « L’un d’eux a réussi à s’enfuir tandis que l’autre continuait à me frapper, alors j’ai saisi un fil électrique et j’ai réussi à le neutraliser avec… Mais tellement bien qu’il est tombé inconscient sur le sol… »
Le septuagénaire n’a plus de batterie dans son téléphone, il sort de la maison pour crier à l’aide, il arrête plusieurs voitures et plusieurs passants à pied, expliquant confusément qu’il faut alerter la police et surtout les pompiers. « J’étais paniqué, j’avais peur de l’avoir grièvement blessé en me défendant…, confie-t-il. Et de nombreuses personnes ont refusé de m’aider dans la rue, ça m’a choqué ! On est à la limite de la non-assistance à personne en danger. »….
À l’issue de son audition par les policiers, le Fouquiérois de 40 ans avait été déféré au parquet de Béthune en vue d’une comparution immédiate en début de semaine. …
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