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Nemo auditur propiam turpitudinem allegans… Cette expression, bien connue des latinistes et des juristes, signifie que « Nul ne peut se prévaloir de sa propre turpitude ».

La prénommée Nahila, 23 ans, aura tout loisir de méditer sur la question. Peut-être même durant les trois mois qu’elle pourrait passer derrière les barreaux d’une prison.
C’est par elle que l’ouragan a brusquement soufflé sur les abords de la station de l’Acropole, en face de la gare SNCF de Montbéliard, le 9 mars dernier. La native de Pointe-à-Pitre de même que sa grande sœur Yvelise (34 ans) se trouvent dans un bus, manifestement sans titre de paiement.

Nahila : « J’ai mordu pour me défendre… Si le policier m’avait parlé gentiment… »

Les contrôleurs leur demandent leurs cartes d’identités. L’aînée accepte, la cadette refuse. La police est donc appelée. Sans plus d’effet sur la jeune femme qui fait des difficultés à obtempérer. Un policier lui indique qu’il va falloir la conduire au commissariat et qu’il va devoir lui passer les menottes si elle s’entête. Sans plus d’effet. Il la prend alors par le bras. La réaction est immédiate. Nahila mord. Et fort ! Un filet de sang coule. Se tordant de douleur, le policier essaie de se dégager.
« Il lui a donné un coup dans le ventre. J’ai cru que j’allais perdre ma petite nièce… », complète Yvelise. Sœur ou nièce ? Le président Troilo ouvre de grands yeux et ne comprend plus. « Ma sœur est enceinte », reprend la trentenaire. Ladite perspective l’aurait fait sortir de ses gonds à son tour. Elle saute sur un second policier et, galvanisée par une force insoupçonnable, lui arrache littéralement sa combinaison.
Le feuilleton n’est pas fini. Déboulant comme un diable de la descente du château, un homme fonce dans le tas et distribue généreusement les gnons. « Deux, trois coups de poing », calcule-t-il. Des témoins en ont dénombré bien davantage et parlent d’un authentique lynchage. Coups de pied, coups de poing et pendant ce temps, les quatre contrôleurs qui avaient requis la police se tenaient prudemment à l’écart, ne levant pas le petit doigt ni n’appelant police secours comme le réclamaient les fonctionnaires aux abois….
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Merci à Mielrubis

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