Fdesouche

Une pénurie de 9 millimètres. C’est le calibre du bug qui a touché le commissariat de Toulon. Un tract du syndicat Alliance a révélé le pot aux roses le mardi 14 avril, mais le texte n’a pas été diffusé à l’extérieur du central.
«On voulait un clin d’œil, pour faire réagir la direction, confie un policier, pas informer tous les voyous du coin!»
Les munitions qui faisaient défaut étaient uniquement celles de la réserve – utilisées aux entraînements**. Il n’y a donc eu aucun impact (sic) sur le travail quotidien de la police nationale. La direction de la sécurité publique du Var (DDSP 83) fait savoir que 7 000 cartouches ont été reçues, vendredi 24 avril au matin.
Le syndicat Alliance explique que ces cartouches ont été prises sur le quota destiné aux policiers de Nice, en attendant que les 14 000 cartouches commandées par Toulon soient livrées.
«Les policiers doivent effectuer trois séances de tirs par an, poursuit-on à la DDSP. Il y a eu beaucoup de tirs, en début d’année. Aujourd’hui, nous sommes tout à fait dans les temps pour faire tirer tout le monde sur les deuxièmes et troisièmes tirs. Il n’y a aucun retard».
Peut-être une pénurie nationale
Pour autant, cette situation de pénurie fut inédite. «On les a sentis gênés, quand même», réagit Octavio Tranchant du syndicat Alliance, sans vouloir accabler la direction. D’après lui, Toulon n’a pas été le seul commissariat à souffrir d’un manque de munition. (…)
Source

Fdesouche sur les réseaux sociaux