Un homme a été placé en garde à vue dans l’enquête sur l’enlèvement de la fillette. Déjà visé par une plainte pour agression sexuelle, il a été confondu par son ADN.
C’est l’ADN qui a joué un rôle “déterminant” dans l’arrestation du suspect, a annoncé mardi le procureur de la République de Briey, en Meurthe-et-Moselle. L’homme, un agriculteur de 54 ans, a été interpellé à son domicile et placé en garde à vue dans l’enquête sur l’enlèvement de Berenyss, 7 ans et demi, qui avait eu lieu jeudi dernier, selon une information d’iTELE, dont Europe 1 a obtenu confirmation. Le suspect résidant à Montzéville, dans la Meuse, a été confondu à partir des analyses ADN effectuées “sur les vêtements et les sous-vêtements de la petite fille”, a précisé le procureur Yves Le Clair, lors d’une conférence de presse mardi matin.
Une plainte pour agression sexuelle. Le suspect, “en situation de déni complet”, d’après les termes d’Yves Le Clair, va faire l’objet d’une information judiciaire pour enlèvement, séquestration et agression sexuelle, a annoncé le procureur. Ce quinquagénaire était déjà connu des services de police pour “des faits de violence et de dégradations”. Mais surtout, il faisait l’objet d’une plainte pour agression sexuelle sur deux de ses nièces, d’un âge similaire à celui de Berenyss. C’est l’existence de cette plainte – qui entraîne systématiquement le fichage de l’ADN du mis en cause – qui a permis que le suspect soit identifié à partir de l’empreinte génétique retrouvée sur les vêtements et sous-vêtements de la petite fille.
(…) Europe 1