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Psychologue de l’administration pénitentiaire, mariée et mère de trois enfants, Louise a 39 ans lorsqu’elle tombe amoureuse de Hugo, 45 ans, condamné à trente ans de réclusion pour meurtre et braquage. Pour lui, elle a perdu son travail, divorcé et dû « tout reconstruire », raconte-t-elle sous couvert de l’anonymat. Des relations nouées en prison analogues à cette « belle histoire » que Louise ne renierait pour rien au monde, le dessinateur Tignous, victime de la tuerie de « Charlie Hebdo », et le journaliste Dominique Paganelli en racontent bien d’autres dans leur album « Murs… Murs », à paraître à l’automne aux éditions Glénat.

Par-delà les murs des prisons et les barbelés, les femmes qui s’éprennent d’un criminel au point « de tout plaquer pour les aimer, voire les épouser » sont si nombreuses que le livre qu’Isabelle Horlans leur consacre « aurait pu ressembler à un dictionnaire », sourit-elle.
« Le comment c’est possible a guidé ma démarche », confie la journaliste. Loin du profil adolescent des « killer groupies », « qui collectionnent les condamnés à mort comme d’autres les porte-clés », les femmes dont il s’agit sont souvent diplômées et issues de milieux sociaux dits « évolués ». Hors des prisons, le « flash » pour un criminel se produit en général via une image dans les médias. L’attirance immédiate se mue ensuite en un soutien inconditionnel à sa cause.
(…) Le Parisien

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