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Les Français qui se passionnent de plus en plus pour leur histoire familiale sont nombreux à organiser des cousinades, ces réunions qui rassemblent les multiples descendants d’un ancêtre commun.
Ces rassemblements apportent le sentiment d’appartenir à une lignée commune, une tribu qui, même fantasque et éclectique, demeure rassurante dans un monde où les liens familiaux se distendent et les familles décomposées se ramassent à la pelle !

La généalogie est perçue par les Français comme un hobby (81%), une quête de sens (77%), un devoir de transmission (74%) et un moyen de rencontrer des gens (70%). Mais malgré cet engouement affiché, les Français ont de sacrés lacunes à l’égard de leurs ancêtres. Ils connaissent bien mal leurs simples arrière grands-parents: 42% sont incapables de citer les noms et prénoms d’un seul de leurs arrière grands-parents, 30% peuvent en citer un ou deux.

Mais avant de réunir les cousins-cousines de France et de Navarre, il faut savoir où les dénicher et commencer à construire un arbre généalogique ! Près de 9 Français sur 10 disent avoir de l’intérêt pour la généalogie, et 1 Français sur 2 a déjà fait des recherches généalogiques à titre personnel, dont 33% via Internet.
«Cet engouement n’est pas surprenant, analyse Toussaint Roze, en 50 ans, les Français ont été confrontés à l’exode rural, la décomposition des modèles familiaux classiques, les mouvements migratoires, les fractures sociales. Ils sont aujourd’hui en quête de sens. Ils cherchent leurs repères. Et, croyez-moi, les retraités ne sont plus les seuls à se passionner pour la généalogie. A l’occasion d’un décès, d’une rupture familiale, nous voyons venir vers ce loisir de plus en plus de jeunes».

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Merci à vanhavermaet

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