02/05/2015
Regina et Christopher Catrambone ont déjà fait une mission de trois mois et ont sauvé 3.000 migrants
Vous avez peut-être entendu parler de ce couple de millionnaires, partis sillonner la Méditerranée pendant 3 mois l’an dernier, sur un navire pour sauver des migrants. Le couple, installé depuis 10 ans à Malte, reprend la mer ce dimanche pour sa deuxième mission. Cette fois ils vont y passer six mois.[…]
Cette année, la mission est menée en partenariat avec Médecins sans frontière. A bord, avec Christopher et Regina, une vingtaine de personnes : des médecins, des infirmières, une équipe logistique. Mais aussi de la nourriture, de l’eau et des médicaments. Sans compter les deux drones “ultra perfectionnés”, d’après Mario Cauchi, le chef des opérations sur le bateau. “Ce drone a une caméra infrarouge”, explique-t-il, “il peut filer à 240 km/h, dans un rayon de 100 km. Il peut voler pendant six heures à la recherche des migrants y compris même la nuit et ça, ça va beaucoup nous aider”. L’armée française aurait les mêmes.[…]
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27/08/2014
[extraits] Italie – Riches entrepreneurs, Regina et Christopher Catrambone ont investi des millions dans un bateau et des drones.
Qualifiant de «honte» la mort de centaines de migrants au large de Lampedusa, Christopher et Regina Catrambone, richissime couple italo-américain, ont financé la rénovation d’un bateau de 40 mètres de long, des drones, des hors-bord ainsi que tout le matériel de survie nécessaire. «Phoenix I», le bateau de leur fondation baptisée Migrant Offshore Aid Station a pris la mer lundi.
A son bord, sauveteurs, marins et équipe médicale se tiennent prêts à intervenir. Les deux drones, avec une autonomie en vol de six heures, sont équipés de système de détection à infrarouge pour repérer les embarcations de nuit. Auquel cas ils transmettront l’information aux centres de coordination des secours à Malte et en Italie.
Une action qui ne convainc pas le conseiller national suisse André Bugnon (UDC/VD): «Cette histoire est ahurissante! Ces gens s’érigent en passeurs de clandestins!»
Le Matin
