Autre exemple d’une cohabitation délicate entre voisins avec cette habitante de la rue des Groges, à Saint-Benoît. Ici aussi, sous couvert d’anonymat, elle dénonce le bruit et les incivilités quotidiennes de ses voisins.
Il s’agit d’une famille roumaine avec sept enfants. Ils ont été logés dans cette habitation d’un bailleur social depuis deux ans par l’ancien secrétaire général de la préfecture. « Je m’en fiche qu’ils soient du voyage ou pas. Je veux de la tranquillité, s’énerve la voisine. Je travaille tous les jours entre 2 h et 14 h et je veux pouvoir me reposer tranquillement.
Ils vivent dehors, parlent très fort, les enfants crient, ils mettent la musique à fond. C’est bien simple, je ne peux pas profiter de mes extérieurs. L’an passé, j’avais déjà eu des soucis. J’ai déposé plusieurs mains courantes mais rien ne change. C’est infernal, je veux de la tranquillité. Je demande à ce que les élus viennent constater par eux-mêmes. » Dominique Clément, maire de Saint-Benoît, n’a pas eu besoin de se déplacer. Quand nous l’avons interrogé, il était déjà au courant de cette affaire. « C’est un vrai sujet compliqué, soupire-t-il. Les enfants posent des problèmes d’incivilités. A l’école, l’un d’eux a une attitude très agressive. C’est une famille qui n’est pas habituée à rentrer dans le moule républicain. C’est un choc des cultures avec la voisine. »
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Merci à markan